Si votre Magy ne s’est pas encore exprimée sur Carles Puigdemont et la demande de fracture, sous son égide, de la Catalogne avec l’Espagne, c’est bien parce que votre Magy a déjà exposé son point de vue sur la question en général dans ses livres et ses différents articles. La Catalogne et Puigdemont ne sont qu’un nouvel exemple de toutes les ramifications, que votre Magy met en évidence article après article, entre des sujets que l’on pense indépendants et c’est le cas de le dire mais qui en fait se recoupent et font partie d’un plan bien défini dans bien des cas.
C’est ainsi que l’attitude de la Belgique, en prenant parti de façon unilatérale pour les indépendantistes puisqu’elle les laisse ameuter et haranguer les foules, rappelle à votre Magy la campagne électorale menée par Erdogan sur son sol et en son temps à la diaspora turque. Les voix d’ici ont aidé à son avènement et au régime que l’on connait au détriment de la population nationale et internationale.
Devient-il dans l’habitude de la Belgique de devenir une scène de campagne électorale pour n’importe qui et pour n’importe quelle idéologie, même pour des personnes sous mandat d’arrêt par un pays allié?
La foule que votre Magy a vu défiler dans Bruxelles sa douce hier l’a profondément atterrée. D’autant plus que la Belgique, elle-même, lutte contre des indépendantistes flamands et wallons.
La Belgique, disons les politiciens belges et quelques autres obscures ou obscurantistes, n’ont aucun scrupule à fracasser le pays tout en maudissant la partie adverse auprès des citoyens en les accusant d’être à l’origine du problème mais sont partie prenante pour laisser un indépendantiste étranger faire campagne sur son sol sans songer à ce que pourrait ressentir les Espagnoles restés au pays ou même si les lois, garantes de la stabilité de la société, sont respectées ou pas. Par ailleurs, comme à l’accoutumée, pour se défendre d’être dans les extrêmes ou parce qu’on n’arrive pas à sortir des ses compulsions, on se mélange les pinceaux avec des autonomistes, des indépendantistes, des séparatistes et quoi d’autre encore? La finalité est bien la même. Qu’on ait au moins le courage de ses opinions. Que la Belgique et les autres états membres de l’Union européenne se posent la question de savoir ce qu’ils feraient ou penseraient si cela se produisaient chez eux et si cela est bien en adéquation avec l’Europe unie et équitable économiquement, socialement, culturellement vers laquelle on tend. Alors, quel culot de la part de Puigdemont et de ses acolytes de demander à l’Union européenne d’intervenir dans un concept qui va à l’encontre de toutes les valeurs qui la forment. L’Union européenne n’intervient pas alors qu’elle le devrait quand certains de ses membres violent les droits fondamentaux des citoyens et que l’extrême droite monte en flèche avec tout ce que cela implique en proclamant l’ingérence. Il serait audacieux de sa part de prendre parti pour Puigdemont et ce qu’il représente comme danger pour la démocratie et l’UE.
Nous sommes dans la tentative désespérée de la modification de l’Union européenne afin qu’elle s’adapte mieux à notre époque et qu’elle offre protection et bien-être à ses citoyens face aux autres blocs du monde. Chaque pays isolé ne pèse pas lourd économiquement et politiquement face à la Chine ou aux USA, au Moyen-Orient et encore moins en matière de sécurité. On offre une image de chaos et de division pour le grand plaisir des extrémistes en tous genres qui ne se délectent que dans la confusion. Le repli et la haine fratricide est ignoble. Il y a d’autres chemins pour se retrouver.
Il ne faut pas confondre identité avec fracassement d’un pays. Un pays et l’UE ne doivent être qu’un espace plus grand pour chaque citoyen dans lequel il peut circuler, travailler, vivre et parler sa langue. C’est à cela qu’il faut aboutir.
Puidgemont, comme tous les indépendantistes et tous les extrémistes, suit son mobile et pas le bien-être de ceux qui le suivent aveuglément. Comme tous les populistes, il fait appel à l’identité, aux droits sans les devoirs, à l’égoïsme car il oublie les autres citoyens, il ne mesure pas les conséquences à moyen et long terme, il n’a pas vraiment de plan.
Les Bretons aussi ont vécu de bien grandes souffrances, je conseille la lecture de « Le cheval d’orgueil », de Pierre-Jakez Hélias, paru en 1975, chez Plon dans la collection Terre humaine. Il a été rédigé en breton et traduit en français par l’auteur.
Il y a beaucoup à apprendre et à comprendre. Quoi et comment faire maintenant pour éviter hier.
Pour les mécanismes évoqués plus avant, le dernier essai de votre Magy à lire gratuitement
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Craftiennement vôtre,
Magy Craft
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